Cryptographie : Signature numérique et Chiffrement


Cadre légal

Il est important de noter que comme on ne signerait pas manuellement un document illisible, tout document devant être signé numériquement doit être également lisible par le signataire au moment de l'apposition de sa signature.

On ne doit pas signer un document préalablement chiffré. Le chiffrement intervient toujours en dernier.

La signature électronique :

But de la législation : La reconnaissance juridique de la signature électronique au même titre que la signature manuscrite.

La Commission Européenne a édicté en 1999 le cadre nécessaire à la reconnaissance de la signature électronique et, depuis lors, les différents États membres de l'Europe sont en train de procéder à la transposition de cette directive dans leurs lois nationales.

La France, pour sa part, a voté la loi sur la signature électronique en mars 2000 et les décrets ont été publiés un an plus tard :
Le Référentiel général de sécurité (RGS) est créé par l'article 9 de l'ordonnance n° 2005-1516 du 8 décembre 2005.

La version actuelle du RGS (1.0), rendue officielle par arrêté du Premier ministre en date du 6 mai 2010 et publiée, est le résultat d'un travail conjoint entre la Direction générale de la modernisation de l'État (DGME) et l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (ANSSI).

Le chiffrement :

L'usage de PGP (Pretty Good Privacy), un des premiers logiciels de chiffrement disponibles sur Internet, a longtemps été interdit en France, car considéré jusqu'à la rédaction de la loi du 26 juillet 1996, comme une arme de guerre de deuxième catégorie.

La législation française s'est ensuite assouplie en juin 1998, et le chiffrement symétrique avec des clés aussi grandes que 128 bits a été autorisé.

Enfin, la Loi pour la confiance dans l'économie numérique du 21 juin 2004 a totalement libéré l'utilisation des moyens de cryptologie, moyennant le dépot des algorithmes utilisés. En revanche leur importation ou exportation est soumise à déclaration ou autorisation.

Certains logiciels, comme GNU Privacy Guard, peuvent être utilisés avec n'importe quelle taille de clé symétrique.